La rédaction d’un mémoire technique en réponse à un appel d’offres d’une collectivité publique est une étape cruciale qui permet de remporter les marchés correspondant au savoir-faire de votre entreprise.
Mais, plus que l’expertise de celle-ci, c’est la mise en forme et la rédaction de votre mémoire technique qui va grandement influer sur la note finale attribuée par la collectivité et donc qui va vous permettre de remporter le marché. Alors, quelles sont les astuces qui permettant de faire la différence ?
Ces petits plus qui jouent en votre faveur
Une collectivité va attribuer une note à chaque entreprise ayant répondu à son appel d’offres. Le mémoire technique et la manière dont il aura été rédigé influeront pour beaucoup dans l’appréciation finale (à hauteur de 60%).
Cependant, toutes les structures répondant à un même appel d’offres, même si elles peuvent avoir des compétences similaires, n’ont pas nécessairement les mêmes moyens pour préparer un tel document. Toutefois, en plus de valoriser votre savoir-faire, vous pouvez faire la différence en actionnant différents leviers par lesquels :
• proposer une réponse sur mesure : cela peut sembler une évidence, mais à chaque nouvel appel d’offres doit correspondre un nouveau mémoire technique. Il est impératif de proscrire le copier-coller, une méthode qui permet certes de gagner du temps, mais qui ne répondra pas pleinement aux attentes de la collectivité. Parce que son projet est unique, vous devez formuler une réponse unique et adaptée.
• démontrer votre valeur ajoutée : même dans les marchés avec des CCTP très ficelés, il est important de faire la preuve que votre valeur ajoutée. Celle-ci peut se traduire, selon les cas, par exemple par la mise à disposition d’interlocuteurs privilégiés pour le suivi ou d’informations complémentaires telles qu’une simulation. En vous appuyant sur des exemples concrets, vous pouvez également démontrer que vous pouvez mettre en place des conditions d’exécution du marché qui soient peu ou nullement impactantes sur l’environnement.
• choisir un vocabulaire simple et positif : comme dans toute approche commerciale, le choix du langage et des mots contribue grandement à l’impression que laissera votre votre mémoire technique. En effet, il est possible que celui-ci passe entre les mains de personnes qui n’auront pas nécessairement des connaissances techniques par exemple aussi poussées que les vôtres. Les termes choisis pour la rédaction doivent donc être à la fois précis et accessibles.
De plus, il faut rester positif en chaque circonstance et montrer le verre à moitié plein.
• soigner la mise en page : là encore, cela peut sembler anodin, mais une même personne peut avoir à analyser une dizaine, parfois bien davantage de mémoires techniques. Si le vôtre offre une lecture aisée, il recevra nécessairement un accueil plus favorable.
• effectuer un auto-contrôle : avant la remise de votre mémoire technique, procédez à une auto-évaluation ou demandez l’avis d’un professionnel. L’objectif de ce contrôle est de vous assurer que celui-ci se fasse bien l’écho du RC, du CCTP et du CCAP.