Malgré les idées reçues, les notions « sourd » et « malentendant » revêtent des significations bien distinctes. En revanche, ces différentes pathologies figurent dans le terme « déficience auditive ». Selon la gravité de la maladie, les personnes qui souffrent d’une déficience auditive se répartissent en deux catégories, à savoir celle des sourds et celle des malentendants. Comment les différencier ?
La surdité : une perte totale de l’audition
En pratique, une personne qualifiée de « sourde » n’entend plus rien. Dans la plupart des cas, les sourds naissent sans audition ou perdent l’usage de ce sens bien avant l’acquisition de la parole. Autrement dit, ils n’entendent quasiment rien : ni les bruits, ni les sons et encore moins la parole.
La France compte environ 250 à 300 000 sourds qui communiquent notamment par le langage des signes (L.S.F). Généralement, ils se font implanter des appareils dédiés pour retrouver une audition plus importante. Dans cette optique, les sites spécialisés comme l’annuaire des audioprothésistes, permettent de contacter un audioprothésiste proche de chez vous, à Toulouse et dans le reste de la France.
La malentendance : une acuité auditive diminuée
Une personne malentendante a acquis la parole, mais pour diverses raisons rencontre une baisse significative de l’audition. De ce fait, elle est tout à fait capable de lire sur les lèvres de son interlocuteur : la lecture labiale.
Bien évidemment, un malentendant peut aussi apprendre le langage des signes et/ou décider de se faire appareiller. Ainsi, les moyens techniques contribueront à optimiser sa perception de la parole et des sons.
Appareillage : quelle solution choisir ?
Pour pouvoir communiquer oralement, les personnes malentendantes ou sourdes peuvent recourir à un appareillage. Cette solution contribue à améliorer leur qualité de vie. Les appareils auditifs fonctionnent de manière à ralentir le déclin cognitif chez certains individus.
Il faut d’ailleurs noter que les appareils auditifs se déclinent sous différentes formes et répondent à des besoins spécifiques. Ainsi, vous avez les contours classiques qui se placent tout simplement derrière le pavillon de l’oreille. Ce type d’appareil convient en cas de pertes auditives sévères, voire profondes.
Par ailleurs, les appareils auditifs micro-contours d’oreilles se révèlent plus discrets. L’écouteur s’insère dans le conduit auditif afin de permettre une meilleure audition. Ce type de prothèse convient particulièrement aux pathologies auditives légères ou sévères.
Les appareils auditifs intra-auriculaires se distinguent par leur design ultra discret, voire invisible. Le dispositif s’insère dans le conduit de l’oreille. Le malentendant ou le sourd bénéficient ainsi d’une bien meilleure audition.
Seul l’audioprothésiste préconise le type d’appareil adapté au niveau de surdité du patient. Dans certains cas qualifiés de légers, les assistants d’écoute suffisent. En revanche, pour les cas de surdité profonde, le professionnel peut décider de la mise en place d’un implant auditif.
Appareils auditifs : la prise en charge
Le coût d’un dispositif d’audition dépend de la technicité de la prothèse. Dans tous les cas, l’Assurance maladie assure partiellement le remboursement les appareillages prescrits par un professionnel de la santé. À titre de référence, le remboursement peut aller jusqu’à 60 %, ce qui reste un avantage considérable.
En revanche, les bénéficiaires du dispositif CMU profitent d’une prise en charge totale de leur premier appareil auditif.