En termes de couverture contre les sinistres domestiques, il n’y a certainement pas mieux que l’assurance multirisque. C’est la formule offrant la protection la plus optimale. C’est d’ailleurs ce qui en fait une couverture si attractive autant pour les locataires que pour les propriétaires. Malheureusement, une telle protection a un coût que tout le monde n’est pas prêt à assumer. La question que les plus sceptiques se posent, c’est de savoir si l’option du multirisque en vaut vraiment la peine au regard de son coût.
Qu’est-ce que l’assurance multirisque ?
Si la souscription à une assurance habitation n’est pas obligatoire pour les propriétaires, ça l’est pour les locataires. Cette règle est autant valable dans le cas de location de biens meublés que celle de biens non meublés. Il convient donc de faire la part des choses entre une assurance habitation propriétaire et une assurance habitation locataire. Cependant, la loi n’impose que la souscription à une assurance minimale, faisant ainsi de l’assurance multirisque habitation une option, dont il convient de comprendre le fonctionnement.
La multirisque habitation est une couverture proposée par toutes les compagnies d’assurance, dont l’une des plus actives est Amaguiz. C’est, en effet, la forme plénière de couverture contre les sinistres qui surviennent à votre habitation et, en cela, cette assurance habitation s’oppose à la responsabilité civile. La multirisque habitation prend en compte plusieurs panels de sinistres et dommages causés à un immeuble, dont ceux couverts par la responsabilité civile. C’est ce qui la rend aussi chère, quoique certaines compagnies la proposent à des prix compétitifs, comme c’est le cas sur https://www.amaguiz.com/assurance-habitation.
Ainsi, alors que dans une couverture minimale, les indemnisations ne concernent que les dommages de votre fait, causés aux biens matériels et immatériels de l’immeuble, la multirisque habitation prend également en compte ceux causés aux autres lorsqu’ils se trouvent dans l’immeuble que vous occupez. À ce titre, les assureurs n’hésitent pas à mettre la barre très haute pour le plafond des indemnités, puisque les sinistres couverts sont bien plus nombreux.
Pourquoi souscrire à une assurance multirisque ?
Il faut préciser que la version multirisque de l’assurance habitation comporte, d’une part, des garanties de base de la responsabilité civile vie privée et la protection des biens et du logement, d’autre part.
La responsabilité civile vie privée
La responsabilité civile est une couverture qui vous permet de réparer les dommages causés à un tiers. C’est un principe consacré par le Code civil en ses articles 1382 et 1383 en ces termes : « Tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer. Chacun est responsable du dommage qu’il a causé non seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence. ».
À ce titre, cette garantie est incluse de façon automatique dans les contrats d’assurance multirisque habitation. Ainsi, elle est déployée au cas où un sinistre, survenu dans votre logement, cause à autrui des dommages. Par autrui, il faut entendre :
- vos enfants, mineurs ou majeurs, ainsi que vos ascendants vivant sous le même toit que vous;
- votre personnel à savoir : le jardinier, le cuisinier, la baby-sitter, le petsitter, la femme de ménage, etc.
- les animaux domestiques, que vous en soyez le propriétaire ou le gardien.
Les garanties matérielles
Pour ce qui est des dommages matériels, la version multirisque de l’assurance habitation prend en compte, d’une part l’appartement ou la maison que vous occupez, que vous soyez propriétaire ou locataire et d’autre part, les objets qui s’y trouvent, vous appartenant ou dont vous avez la garde. Ainsi, les garanties les plus courantes dans ces cas sont celles-ci :
- la garantie vol ;
- la garantie incendie;
- la garantie dégât des eaux;
- la garantie bris de glace;
- la garantie catastrophes naturelles.
En ce qui concerne la protection des biens, le montant total de la cotisation sera déterminé soit en fonction de leur valeur réelle, ce qui prend en compte l’usure, soit en fonction de la valeur à neuf.