Le SCPI constitue une solution avantageuse pour récolter des revenus supplémentaires via un investissement immobilier. Toutefois, il est important de déterminer la rentabilité et la fiabilité de la SCPI avant de se lancer. Et aussi, il faut investir dans le long terme pour bénéficier du meilleur gain possible. Voici les indicateurs de rendement d’une SCPI.
Le taux de distribution sur valeur de marché (TDVM ou taux de rendement)
Le taux de rendement est obtenu par le montant de dividendes brut distribué pour chaque part et le prix moyen de la part sur l’année d’exercice comptable écoulée.
Par exemple, un souscripteur qui reçoit 3 339 € de dividendes pour la totalité de ses parts évaluées à 53 000 € signifie que le TDVM est de 6,30 %.
Le taux d’occupation Financier (TOF)
Le TOF correspond au rapport entre les loyers facturés ou les loyers des biens loués et les loyers facturables si tous les biens seraient loués. Si le taux d’occupation financière est largement inférieur à 90 %, cela veut dire que le revenu distribué sera faible par rapport au montant investi. À noter que le TOF se calcule sur plusieurs années car la vacance momentanée d’un immeuble peut se traduire par la réalisation de travaux ou la fin d’un bail et l’attente d’un nouveau locataire. Tout cela est à prendre en compte lors de la simulation SCPI.
Le report à nouveau
Un rapport à nouveau positif signifie que la SCPI est bénéficiaire. En effet, c’est une part de bénéfices non-distribués aux associés pour pallier la trésorerie en cas de défaillance des locataires comme le non-paiement de loyer par exemple.
Les provisions pour gros travaux
Ceci constitue également une somme mise de côté en prévision de travaux de rénovation, de restauration ou de mise aux normes des bâtiments. Les provisions pour travaux sont importants vu les exigences des reformes relatives aux normes environnementales et des normes de sécurité qui ne cessent d’évoluer avec le temps.
Photo d’investisseurs via Stock Unlimited