Abriter ses chevaux est à la fois une recommandation légale pour le bien-être de l’animal. C’est aussi une question de bon sens. Le cheval est plutôt un animal de steppe. Pourtant, il ne dédaigne pas profiter de temps en temps d’abris pour se protéger notamment de la pluie, du vent, des insectes. L’abri de prairie est très apprécié par le cheval, il le protège de l’humidité.
Comment choisir un abri ?
Il doit proposer suffisamment de place afin que les chevaux y accèdent facilement durant les phases de repos. La place varie en fonction du gabarit des animaux hébergés. Elle va également dépendre de l’ambiance dans le groupe des chevaux. Pour les individus plus nombreux, il est parfois judicieux d’installer plusieurs abris. Les animaux pourront ainsi se reposer dans celui de leur choix. On préférera des abris en bois ou des structures métalliques pour des chevaux puissants afin qu’ils ne puissent pas l’endommager. Que ce soit dedans ou autour de l’abri, l’aménagement du sol est important. Il doit avant tout contribuer au bien-être de l’animal et à la salubrité de l’environnement. Pour garder les lieux propres, il est préférable de nourrir les animaux à l’extérieur.
Les questions de positionnement se posent
Les abris mal disposés seront boudés par les chevaux. On va l’orienter de préférence dos aux vents dominants. L’abri est très apprécié pour la protection contre les insectes qui accompagnent les chaleurs d’été. Le cheval semble sensible à la vue depuis son abri. Il faut donc le placer dans un endroit où il aura un large champ visuel. Fournir un abri pour les chevaux vivant en extérieur contribue à leur confort et c’est légalement obligatoire. Ils vont l’utiliser pour se protéger des intempéries, des insectes, pour se reposer. Toute construction pérenne pour plus de trois mois est soumise à autorisation pour son aménagement. Elle fait donc l’objet d’un permis de construire pour les surfaces de plus de 20m2.